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Catherine Turpin | Coach

 

 Qu’est ce que c’est?

Pour soulager la douleur il faut d’abord pouvoir la comprendre. La douleur est un système de défense mis en place par notre organisme pour nous protéger. C’est un signal d’alarme qui attire notre attention sur quelque chose d’anormal (maladie, blessure…).

Elle peut être aigue ou chronique.

La douleur aiguë est un symptôme qui va contribuer à l’établissement d’un diagnostic.

La douleur chronique se caractérise quant à elle par sa persistance et sa résistance aux anti douleurs. De signal d’alarme, la douleur devient un véritable syndrome ou maladie à part entière. Il faut apprendre à soulager la douleur avec des techniques sophrologiques simple et réalisables en toute autonomie.

La douleur chronique

Elle se définie par une douleur persistant depuis une durée supérieure à 3/6 semaines.

On en distingue deux formes :

Les douleurs somatiques : elles répondent à une explication somatique ( cancéreuse, neurologique, viscérale..).

Les douleurs psychogènes : elles sont quant à elles sans explications somatique ou du moins insuffisamment expliquées. (lombalgies, douleurs faciales, céphalées chroniques…).

Nous nous intéresserons ici plus particulièrement aux douleurs psychogènes.

La douleur psychogène

Dans le cas des douleurs psychogènes, la perception n’est pas inventée par l’individu, elle est bien réelle et sa chronicité entraine une véritable souffrance, avec parfois même un véritable handicap au quotidien.

On distingue les individus ayant une pathologie organique avec une affection psychologique influençant les plaintes douloureuses et le degré de handicap, et les individus ayant une affection psychosomatique dans laquelle aucune pathologie n’est retrouvée.

 

Les signes de ces douleurs chroniques rebelles sont :

– Douleurs souvent multiples persistantes
– Echec thérapeutique médicaux ou chirurgicaux
– Prise médicamenteuse multiple
– Relations familiales perturbées
– Difficultés au travail
– Troubles du sommeil
– Dépression, lassitude

Les approches cognitives de contrôle de celle-ci vont, dans ces cas de figure, jouer un rôle important. (relaxation, sophrologie, hypnose …)

 
 

Quelle réponse complémentaire peut apporter la sophrologie dans prise en charge pluridisciplinaire ?

Quelle que soit la cause, sa chronicité entraine diverses réactions psychologiques comme : l’anxiété, l’insomnie, la fatigue, la tension nerveuse, repli sur soi…
Ce sont ces réactions qui vont contribuer à entretenir le cercle vicieux de la douleur.

La sophrologie vient en complément et en support aux actes médicaux de diagnostic, de prescription médicamenteuse et d’intervention. Il s’agit, grâce à la sophrologie, de soulager la douleur et non pas de  la supprimer.

La sophrologie va apprendre à l’individu à arrêter le cercle vicieux de la douleur en aménageant dans son quotidien des plages de pause qui lui permettront de se déconnecter de sa douleur.
Par ailleurs, les techniques sophrologiques lui permettront de modifier sa perception de la douleur et par conséquent à l’apprivoiser.


La détente corporelle

Elle va permettre de reconnecter positivement la personne à son corps en expérimentant les sensations corporelles agréables dans certaines zones du corps. Il y a alors prise de conscience que le corps peut aussi être source de plaisir. Une véritable « réconciliation » s’opère alors avec le corps, dès lors qu’il y a prise de conscience que ce corps peut être aussi plaisir.

Par ailleurs, les muscles tendus, figés par la douleur vont pouvoir se relâcher et retrouver de l’élasticité, la douleur est alors diminuée. On commence lentement à être soulagé.

Enfin, l’état sophroliminal (entre veille et sommeil) obtenu grâce à la détente corporelle, engendre la libération d’une grande quantité d’endomorphique, sérotonine et dopamine. Ces hormones, outre leur action favorable sur le système immunitaire, vont contribuer à soulager la douleur.

La respiration pour apaiser

Facile à mettre en place au quotidien, c’est la technique phare de la sophrologie.

La mise en place d’une respiration abdominale, montre la possibilité d’agir en toute autonomie.

La respiration complète apaise et apporte une détente physique et mentale rapide ce qui contribue à soulager.

Les techniques de focalisation et de défocalisation

La sophrologie propose des techniques de focalisation qui permettent de changer le ressenti de la douleur.
Ces techniques de focalisation permettent l’observation de celle-ci.
Il est possible de la décrire, de la localiser, de lui donner une forme, une couleur et progressivement de la transformer en diminuant son intensité afin qu’elle devienne supportable.

Les techniques de défocalisation quant à elles, peuvent faciliter la dissociation de la douleur grâce à une défocalisation de la zone douloureuse.
Par exemple, les visualisations positives retiennent l’attention, le cerveau devient alors moins réceptif.

Enfin, il est possible par le mental d’induire une sensation et de lui faire prendre la place de la douleur : la chaleur, la lourdeur par exemple se vont alors se substituer.

La sophrologie apprend la maîtrise des capacités de focalisation et de défocalisation qui contribuent largement à soulager .

Grâce à ces diverses techniques sophrologiques, la douleur physique fait place à d’autres sensations qui apaisent le mental. L’anxiété et la peur liées à la douleur elle-même diminuent. Les muscles sont moins tendus… On commence à se soulager.
De plus, ces techniques sont d’apprentissage facile et rapidement utilisable au quotidien en toute autonomie.

La sophrologie trouve donc toute sa place dans la prise en charge pluridisciplinaire de la gestion de la douleur. Elle se présente comme une réponse complémentaire.

CONTACT: Catherine Turpin – Sophrologue & Coach
184 rue de l’université Paris 7

06 14 99 38 38 – contact@sophrologue-paris7.com

Apprenez à connaitre votre douleur et intégrez des techniques adaptées pour la soulager.c